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Bhiri: Les policiers sont ciblés dans toutes les manifestations

Noureddine Bihri, membre du mouvement Ennahdha, est revenu, dans Midi Show de ce lundi, sur les derniers événements survenus dans des régions et des quartiers populaires, ainsi que sur les agressions des manifestants par les forces de l'ordre.

Bhiri a déclaré qu'aucun Tunisien, quelle que soit son appartenance politique, ne peut accepter l'usage excessif de la violence par les forces de sécurité, contre des manifestants venus exprimer leurs opinions.

Cependant, il a dénoncé "l'usage excessif du droit d'expression, pour agresser les policiers, par la parole ou par l'acte", indiquant que le respect des dispositions de la loi est une ligne rouge.

"Les forces de l'ordre n'ont aucun problème avec le droit de manifester dont tout le monde peut user, mais dans le  cadre du  respect de la loi", a-t-il expliqué.

D'autre part, Noureddine Bhiri a estimé que ce qui s'est passé, récemment, à Sidi Hassine, et l'affaire du mineur déshabillé par des policiers, n'exige pas une pétition de retrait de confiance du chef du gouvernement, même si ce qui s'est passé dans cette région est injustifié.

"Une enquête a été ouverte à cet effet (...) laissons la justice faire son travail (...) Qu'est-ce qui est demandé au chef du gouvernement et au ministre de l'Intérieur par intérim, Hichem Mechichi ? Qu'il tue celui qui a agressé le mineur ? Pourquoi les forces de sécurité sont-elles ciblées dans toutes les manifestations?", s'est-interrogé Bhiri.